Bien vieillir, oui mais comment ?
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Le vieillissement n’est pas dû à un phénomène unique, c’est quelque chose de très complexe. Lorsqu’on devient âgé, tous les éléments de l’organisme fonctionnent un peu moins bien.
Selon le Dr Magnette, gériatre (cheffe de service) au Centre hospitalier régional Sambre et Meuse il n’y a pas d’âge spécifique à partir duquel on est vieux. Même au niveau du vieillissement cellulaire il y a des individualités très disparates. Certes, il y a toujours une part d’hérédité qu’on estime à 25% mais l’hygiène de vie joue un rôle très important de même que le facteur « chance ».
Pourquoi vit-on plus vieux aujourd’hui ?
On vit mieux et plus longtemps aujourd’hui et les progrès de la médecine n’y sont pas étranger. Le traitement des infections bactériennes par antibiotique a considérablement amélioré les choses. L’accès à une alimentation plus complète et plus variée explique également l’allongement de l’espérance de vie. À cela, s’ajoutent des facteurs de prévention tels que les campagnes de sensibilisation et de dépistages pour les maladies cardiovasculaires, cancers et autres.
Et l’alimentation dans tout ça ?
Pour le Dr Magnette, il est très important de maintenir une alimentation équilibrée et de conserver les apports en protéine souvent négligés lorsqu’on vieillit et que l’appétit n’est plus toujours au rendez-vous. Avec le vieillissement cellulaire, on conseillera souvent la prise de compléments alimentaires tels que sélénium, zinc, Coenzyme Q10, … et bien entendu la vitamine D dont nous manquons tous cruellement dans les pays du nord.
Booster son intellect !
Le vieillissement cérébral global est la somme de millions de "microvieillissements" au sein du cerveau. Il est donc important de continuer à stimuler son cerveau tout au long de sa vie, qu’importe son âge. Ainsi, la lecture, les exercices de mémorisation, les jeux, les puzzles contribuent à entretenir son cerveau.
Cette « gymnastique intellectuelle » passe également par la stimulation sociale, le fait de voir d’autres personnes, d’interagir avec elles ou de s’habituer à un nouvel environnement sont autant de facteurs qui vont contribuer à ralentir la dégénérescence cérébrale.
Lutter contre l’isolement…
L’isolement social est caractérisé par l’absence d’interactions sociales régulières. La solitude est quant à elle une émotion : vous pouvez être entouré mais tout de même vous sentir seul.
L’isolement social va au-delà du sentiment de solitude : il peut nuire à votre santé mentale et être à la fois une cause et un symptôme de troubles psychologiques.
Des chercheurs suggèrent que la solitude liée à l’isolement social peut altérer la fonction cérébrale et les facultés cognitives. Il est donc primordial de poursuivre une activité sociale quelle qu’elle soit. Renseignez-vous, des tas d’initiatives et associations proposent des activités dans des domaines très variés.
Si vous sentez malgré tout que l’isolement social et la solitude nuisent à votre santé, n’hésitez pas à contacter un professionnel de la santé.
Liages, association du réseau Solidaris propose une multitude d’ateliers, sorties, conférences… , renseignez-vous !
Tel : 081/777.800 ou liages.namur@solidaris.be